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Journal de famille

9 septembre 2008

n°4 - Emile Monteau... acte de naissance

Acte naissance
n°117

Emile Philippe Fortuné
Monteau

L'an mil huit cent quatre vingt onze et le vingt et un juin à onze heures du matin par devant nous Pascal Lazare Boyer, adjoint au Maire de Salon, faisant les fonctions d'Officier de l'Etat Civil par délégation, est comparu Pierre Monteau, agriculteur âgé de vingt huti ans, domicilié à Salon qui nous a déclaré que avant hier dix neuf juin du courant à une heure du matin Rose Louise Reynaud, son épouse, sans profession, âge de vingt deux ans, domiciliée au dit Salon, est accouchée dans sa maison d'habitation sus rue Ponsard d'un enfant de sexe masculin qui a été présenté et auquel il donne les prénoms de Emile Philippe Fortuné....
Ainsi constaté en présence de Antoine Eymard, employé, âgé de trnete ans, domicilié à Salon, et de Ferdinand Masse, fourrier de la Mairie, âgé de cinquante, domicilié à Salon
Et après que lecture du présent est été donnée par nous aux susnommés, ils ont signé avec nous.

Mentions marginales:
Marié le 6 avril 1920 à Salon
avec Marthe Augusta Laffont

Décédé à Salon le 9 mars 1969

0030___Acte_naiss_Emile

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9 septembre 2008

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images_La_Couronne_01

9 septembre 2008

La Couronne (suite)

La Couronne, c’était les vacances, l’été, la mer, la plage. C’était aussi les vacances de Pâques. Vacances pendant lesquelles nous attendions que les cloches nous amènent le chocolat en forme d’œufs, de poules ou de cloches.

Un peu avant midi, Papa nous emmenait Pierre et moi dans le vallon situé à côté de la maison avec pour mission de ramasser les asperges sauvages qui composeraient pour notre repas du soir une délicieuse omelette. Et nous en remassions de ces petites asperges, vertes, toutes minces et comme par hasard, de retour à la maison, les cloches étaient passées dans le jardin.

Mais Pâques, c’est aussi la tradition respectée chez Papy Aimé et Mamy Magali. Là, les odeurs de gigot d’agneau de pré salé envahissaient l’appartement. Mamy l’avait préparé avec amour pendant toute la matinée. Elle l’avait piqué de nombreuses gousses d’ail. Il cuisait lentement dans le four jusqu’à ce qu’elle juge la cuisson parfaite. Mamy nous répétait toujours, concernant la cuisson des viandes, ceci : « le bœuf saignant, l’agneau bêlant et le veau las de cuire ».

Ce jour-là, la salade verte qui terminait le repas était aussi un véritable délice : une salade romaine aux œufs durs … croquante à souhait, arrosée d’une merveilleuse huile d’olive que nous ramenions chaque année, au moment de la Toussaint, de Maussane ou de Fontvieille. Ce petit voyage avec Papy et Mamy, était aussi l’occasion de ramener les olives vertes cassées par gros seau de 10 kilos, que Papy distribuait à toute la famille dès son retour à Marseille.

Je ne fais plus ce « voyage » au pays de Mistral, mais à cette époque de l’année, pas une semaine ne passe sans que sur le marché je n’achète des olives cassées de la Vallée de Baux. Elles sont délicieuses mais pourtant elles n’ont pas le goût de mon enfance.

Parler d’olives me renvoie à un autre souvenir. Celui des olives noires que Mémé et une autre de ses sœurs, Augusta, que tout le monde appelait « Marraine », préparaient.

Elles prenaient des olives noires, les piquaient de nombreux petits coups d’épingles, puis les laisser dégorger. Ensuite, elles les poivraient fortement et les arrosaient d’huile d’olive vierge. Une fois en bocal, elles duraient tout l’hiver.

6 janvier 2008

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Emile et Béatrice
Claude, Béatrice, Patrick et Loïc
Béatrice et Pierre

4 janvier 2008

n°2 et n°3 : Acte mariage Guy et Monique

Acte mariage Guy MONTEAU - Monique DUCEL

1956____Mariage_Guy_Monique_15_Mars

MONTEAU
et
DUCEL
232

Mariage dissous par Jugement de Divorce
rensu le vingt huit février mil neuf cent soixante neuf
par le Tribunal de Grande Instance de Marseille (Bouches du Rhone)
Ordonnance de résidence séparée en date du vingt deux octobre mil neuf cent
soixante huit.
Mention faite le huit août mil neuf cent soixante neuf.

Le quinze mars mil neuf cent cinquante six, dix sept heures trente, devant Nous ont comparu Publiquement en la maison commune : Guy Pierre Auguste MONTEAU, inspecteur à la Direction Générale des Impôts, né à Salon de Provence (Bouches du Rhône), le treize juin mil neuf cent trente, vingt cinq ans, domicilié à Salon de Provence, rue Eugène Piron, résidant à Paris, avenue Jean Jaurès 17, précedemment à Paris rue Quincampoix 76, fils de Emile Philippe Fortuné MONTEAU, retraité de la Socité Nationale des Chemins de Fer Français et de Marthe Augusta LAFFONT, son épouse, sans profession, domiciliés à Salon de Provence, rue Eugène Piron... d'une part,/ -- et Monique Janine Henriette DUCEL, inspectrice à la Direction Général des Impôts, née à Verdun sur le Doubs (Saone et Loire), le douze mars mil neuf cent trente-un, vingt cinq ans, domiciliée à Marseille (Bouches du Rhône), Boulevard National 32, résidant à Paris, Boulevard de Bercy 72, fille de Aimé DUCEL, inspecteur général de la Direction Générale des Impôts, et de Magali Marie Joseph Julie CHAMBON, son épouse, sans profession, domiciliés à marseille boulevard National 32, divorcé de Ange Charles CALDERARA - d'autre part.- Les futurs époux déclarent qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage .--
Guy Pierre Auguste MONTEAU et Monique Janine Henriette DUCEL ont déclaré l'un après l'autre vouloir se prendre pour époux et Nous avons prononcé au nom de la loi qu'ils sont unis par le mariage .- en présence de : Emile MONTEAU, retraité de la Société Nationale des Chemins de Fer Français, à Salon de Provence, rue Eugène Piron .. et de Pierre DUCEL, étudiant, à Marseille 32 boulevard National, témoins majeurs, qui, lecture faite ont signé avec les époux et Nous, Joseph RUBENSTEIN, Maire-Adjoint du souzième arrondissement de Paris./.

AM_Papa_Maman_02AM_Papa_Maman

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4 janvier 2008

n°3 : Monique.... acte de décès

Acte de décès de Monique Janine Henriette DUCEL

Année 2003 S6 12A 8/716

Monique Janine Henriette DUCEL

Le vingt juillet deux mil trois, à dix heures, est décédée Traverse de la Salette, Monique Janine Henriette DUCEL, domiciliée à Marseille - - sixième arrondissement (Bouches du Rhône); 75 Cours Gouffé; née à Verdun sur le Doubs (Saône et Loire) le 12 mars 1931, retraitée, fille de AImé DUCEL et de Magali Marie Joseph Julie CHAMBON, décédés, divorcée de Guy Pierre Auguste MONTEAU....
Dressé le 21 juillet 2003, à 13 heures 59 minutes, sur la déclaration de Nicolas ALLEMAND, âge de 24 ans, mandataire, domicilié à Aix en Provence (Bouches du Rhône), 10 avenue de Lattre de Tassigny, qui, lecture faite et invité à lire l'acte, a signé avec Nous........ Béatrice ROQUAFORT, Adjoint au Maire des onzième et douzième arrondissements de Marseille, Officier de l'Etat Civil par délégation.

0022___Acte_d_c_s_Monique

4 janvier 2008

n°3 : Monique ... acte de naissance

Acte naissance Monique Janine Henriette DUCEL

1931___02_Monique_aout

n°5 NAISSANCE
de Monique Janine Henriette DUCEL
du 12 mars 1931

Mariée à Marseille le 28 septembre 1949
avec Ange Charles CALDERARA. Pour mention
faite le 3 octobre 1949.

Mariage dissous par jugement du Tribunal
Civil de Marseille en séance du 21 mai 1952
Transcrit me 29 août 1952
Pour mention faite le 27 juillet 1954

Mariée à Paris (12°) le 15.2.1956 avec Guy
Pierre Auguste MONTEAU.
Mention faite le 27 mars 1956.

Divorcée de MONTEAU Guy par Jugement Tribunal
de Grande Instance de Marseille (Bouches du Rhône)
rendu le 28 février 1969
Mention faite le 20 août 1969.

Le douze mars mil neuf cent trente-un, onze heures est née à Verdun sur le Doubs, rue Grande, Monique Janine Henriette, du sexe féminin de DUCEL Aimé, controleur des Contributions Indirectes né à Narbonne, Aude, le quinze mars mil neuf cent huit et de CHAMBON Magali Marie Joseph, Julie, sans profession née le quatre mars mil neuf cent cinq à Lavelanet, Ariège, son épouse, domiciliés à Verdun sur le Doubs.
Dressé par nous, le douze mars mil neuf cent trente-un, quatorze heures, sur présentation de l'enfant, déclaration faite par le père qui, faite, a signé avec Nous Georges LARGEOT, Maire de Verdun sur le Doubs, officier de l'Etat Civil.

AN_Maman

4 janvier 2008

Un délicieux goûter : le pain à l'ail - Pour l'apéritif : le quina - Les allumettes aux anchois de Mamy

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3 janvier 2008

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Guy et Philippe sous la tonnelle
Béatrice et Pierre
Pierre

3 janvier 2008

La Couronne

1960___Pierre_B_atrice_La_couronneLa petite maison se trouve à La Couronne, entre Marseille et Martigues, sur la côte bleue. Pépé et Mémé, mes grands parents paternels l'avaient acheté avant la guerre de 39 - 45. Tante Suzanne, de son vrai prénom Alexandrine (comme quoi ça sert la généalogie), la soeur ainée de ma grand mère, avait avec son mari, Tonton Marcel, acheté la maison jumelle, identique en tous points à celle de mes grands parents. Les deux maisons étaient séparées par un mur de canisses, au travers duquel nous pouvions regarder ce qui se passait de l'autre côté. La seule chose qui manquait à notre maison mais qui se trouvait de l'autre côté, une chose qui nous faisait envie ... c'était le figuier.

Il nous arrivait, à Pierre (mon frère) et à moi d'aller manger des figues en cachette. Pour cela, il nous faillait grimper sur le toit de notre maison, par derrière, et escalader celui d'à côté. Et là, à l'abri des regards, nous dégustions de merveilleuses figues violettes au goût d'autant plus sucré que les mangions en cachette.

A ce stade de l'histoire, il me faut vous parler de quelque chose que tous les petits enfants du monde connaissent : la sieste. C'est vrai que maintenant, adulte, quand il fait vraiment très chaud dehors, se reposer un instant à la fraicheur des murs, les volets clos,me procure un réel bonheur, mais il en était tout autrement enfant.

Tous les jours, après le repas de midi, et sous le fallacieux prétexte que nous devions attendre au moins 3 1964___Pierre_B_atrice_La_Couronne_27_D_cheures - temps estimé par nos grands parents - afin que se fasse notre digestion et que nous puissions aller nous baigner. Dans la grande pièce qui servait tout à la fois de salle à manger et de chambre, il y avait trois lits : 2 grand lits côte à côte, un pour nos grands parents et un pour Marraine (la soeur cadette de ma grand mère, vieille fille et marraine d'au moins trois enfants de la famille, de son prénom Augusta) et moi et un "cosy" pour Pierre.

A l'heure de la sieste, Pierre allait sur le lit des grands parents et moi sur l'autre et là commençait un jeu que nous adorions : sauter d'un lit sur l'autre, style trampoline. Il nous fallait faire attention de ne pas nous faire attraper, bien que cela soit déjà arrivé, la punition n'était pas trop sévère, mais nos jeux étaient interrompus.

Des tas d'autres très bons souvenirs sont liés à cet endroit. Je revois encore aujourd'hui les fauteuils en bois clair dont la toile orange avait pris avec le temps des tons adoucis, la grande table sous la terrasse, repeinte mille fois en blanc mais dont les rosaces sculptées sur les bords restaient malgré tout apparentes. Il y avait aussi les plates bandes remplies de gigantesques marguerites ou lys tigrés et le cyprès (ou cèdre bleu) planté à droite du petit portail.

Quelques unes de ces plates bandes, deux pour être exacte, nous avaient été cédées par Mémé... nos diverses tentatives de plantations furent souvent marquées par l'échec, sauf une fois où nous avions planté des pommes de terre... notre récolte, 4 ou 5 minuscules petites patates, a fini pour notre plus grande fierté en salade.

1975___16_Marthe_Laffont_La_CouronneMais La Couronne les soirs d'été c'est aussi les moustiques. Ces bestioles nous obligeaient à finir la soirée dans le noir complet seule la lueur de la lune éclairait la maison. Les fenêtres étaient parées de leur moustiquaire et les chambres vaporisées de produits anti moustiques. Pour cela, Mémé avait une sorte de grosse seringue qu'elle remplissait d'un produit nommé "Flytox" (prononcé flitox) qui sentait bon mais qui anéantissait tout insecte volant. Mémé disait toujours qu'elle allait "flitoxer" la maison.

Il y avait aussi un rituel à La Couronne : la promenade du soir. Après le repas, Pépé nous emmenait faire une promenade. Dieu qu'elle nous paraissait longue cette balade. Main dans la main, nous marchions sur la route qui passe devant la maison. Elle mesure au grand maximum 200 mètres de longueur cette route, mais pour nos petites jambes l'aller et le retour nous semblait très très long. Tout le temps que durait la promenade, nous chantions "1km à pied, ça use, ça use, 1km à pied ça use les souliers...".

La_Couronne

lavande

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